Sainte-Anne
1er siècle (Israël)
Les Évangiles ne nous parlent pas des parents de la Vierge Marie, mais la tradition des premiers siècles nous rapporte qu’ils se nomment Anne et Joachim. Ils sont de la tribu et de la race de David. Ils ont atteint un âge avancé sans avoir d’enfant, puis la joie de la naissance de Marie leur est donnée. Ils auraient fait le vœu, s’ils avaient un enfant, de le consacrer au Seigneur. C’est pourquoi la tradition nous rapporte qu’à trois ans Marie est conduite au temple de Jérusalem pour y être élevée. Cette pratique n’était pas rare à cette époque et beaucoup de riches familles envoyaient leurs filles au Temple où elles rendaient des services, par exemple en tissant le rideau. À la puberté, elles revenaient dans leurs familles.
La première église en l’honneur de Sainte-Anne est construite à Constantinople en 550. C’est surtout au Moyen Âge que son culte se développe. Des légendes bretonnes la font naître en Bretagne et elle devient la « grand-mère des Bretons. » Il n’existe qu’une apparition de Saint-Anne : en 1624, elle se montre à un paysan breton nommé Yves Nicolazic qui déterre une statue représentant la sainte. Aujourd’hui, Sainte-Anne d’Auray est le troisième lieu de pèlerinage en France, après Lourdes et Lisieux. Prière « Sainte Anne, épouse, mère et grand-maman, bénis tous les membres de ma famille. Garde-nous fidèle au Seigneur. »
Le 13 mars 1658, au Canada, Louis Guimond est guéri de rhumatismes lors de la construction de la première chapelle dédiée à Sainte-Anne : Sainte-Anne du Petit Cap qui deviendra Sainte-Anne de Beaupré. En 1876, Sainte-Anne est choisie comme la patronne du Québec. En 2008, le sanctuaire a fêté des trois cent cinquante ans : « De 1658 à 2008, ce fut un non-stop de miracles, de guérisons physiques, spirituelles, de conversions, de confessions. »
Sainte-Anne, nous te prions pour les grands-parents. Qu’ils puissent être des témoins – discrets s’il le faut – de Jésus auprès de leurs enfants et petits-enfants, les portant dans la prière, secrètement s’ils ne peuvent le faire ouvertement, tout en étant pour eux accueillants et réconfortants, leur offrant un soutien inconditionnel. Sainte-Anne prie pour nous.