Saint Barthélemy (24 août)
1er siècle, Israël - vers 71 , Inde ou Arménie
Barthélemy apparait dans les Évangiles comme étant l’un des douze apôtres : « Jésus en institua douze pour être ses compagnons et pour les envoyer prêcher, avec le pouvoir de chasser les démons ( Mc 3, 16; cf. Lc , 14); or dans l’Évangile de Jean, Philippe va chercher son ami Nathanaël, originaire de la ville de Cana, qui, pour la majorité des exégètes, ne fait qu’un avec Barthélemy : « Celui dont Moïse a écrit dans la Loi, nous l’avons trouvé : Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth » (Jn 1, 45). Il le conduit à Jésus qui déclare : « Voici vraiment un Israélite sans détour ». – d’où me connais-tu ? Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu » (Jn 1, 47-48). Ce dialogue nous étonne. Le figuier, emblème des écoles rabbiniques, est pour les juifs, le symbole de la Loi. Barthélemy a étudié la Loi et attend le Messie; sans soute a-t-il vécu une expérience mystique. Toujours est-il qu’il s’exclame avec émerveillement: « Tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël! » (Jn 1, 49) Jésus lui promet : « Tu verras mieux encore. Vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jn 1, 50-51).
On retrouve Barthélemy à Jérusalem avant la Pentecôte : « Tous d’un même cœur étaient assidus à la prière » (Ap 1, 13-14). Il est cité aussi dans un groupe plus restreint lors de l’apparition de Jésus au bord du lac de Tibériade : « Simon-Pierre, Thomas, Nathanaël de Cana en Galilée, les fils de Zébédée et deux autres disciples se trouvaient ensemble. Simon-Pierre leur dit : Je m’en vais pêcher, ils lui dirent : Nous venons avec toi » (Jn 21, 2-3).
Après la Pentecôte, Barthélemy serait parti évangéliser l’Inde pour les uns, l’Arménie pour les autres. Il est mort martyr.
Saint Barthélemy, les dogmes de ta religion n’ont pas été un obstacle à la grâce, ils en ont été le chemin et l’instrument. Ouvre nos cœurs, que nous ne soyons jamais tentés de nous enfermer dans des règles pour justifier nos duretés et nos erreurs. Que la loi de l’Église soit toujours au service de l’amour et de la compassion